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Le blog des Vers Luisants

Sobriété lumineuse, sobriété heureuse ! Eteindre maintenant pour éclairer demain.

Articles de PRESSE

L'éclairage public joue la carte écolo   Ouest France - 05/11/09


900 lanternes seront changées chaque année pendant quatre ans pour avoir une lumière orientée vers le sol et non plus vers le ciel. : Philippe Blondel

Le Mans métropole a adopté jeudi dernier un « agenda 21 » pour promouvoir les actions de développement durable. Parmi ces actions, la lutte contre la pollution lumineuse.
Une opération nationale engageait récemment les villes à lutter contre la pollution lumineuse, c'est-à-dire à éclairer moins, non seulement pour que l'on puisse mieux voir le ciel, mais aussi pour redonner un environnement propice à la vie animale nocturne, tout cela en économisant de l'énergie.

S'il n'y a pas eu d'extinction de lumières au Mans comme ce fut le cas dans d'autres villes, une action est en revanche bien engagée pour moderniser l'éclairage public et lutter contre la pollution lumineuse. « Nous sommes actuellement dans une phase de diagnostic, explique Bernard Vétillard, vice-président de Le Mans métropole, avec une volonté de changer les choses ».

Le constat

Le diagnostic du réseau d'éclairage public fait apparaître « une vétusté importante ». Sur les 28 000 lanternes qui éclairent les communes de Le Mans métropole, 67 % ont plus de 16 ans. Et parmi elles, beaucoup sont encore « des boules qui éclairent autant les avions que les piétons », regrette Bernard Vétillard.

Un bon point cependant : il n'y a plus de lampes à incandescence depuis une dizaine d'années. Les lampadaires sont aujourd'hui équipés soit de lampes à vapeur de sodium (lumières jaunes), soit de lampes à iodure métallique (lumières blanches). Ces lampes consomment 12 fois moins d'énergie que celles à incandescence. De façon générale, les blanches sont plus utilisées dans le centre-ville.

Un programme de 4 ans

À partir de là, un groupe de travail s'est penché sur le problème et « le 26 mars, rappelle le vice-président, le conseil de communauté a voté un programme de modernisation pour un montant de 2,4 millions d'euros sur quatre ans ». Ce programme permettra de changer 900 lanternes chaque année, avec comme priorité, de supprimer les boules qui éclairent encore le ciel on n'en installe plus depuis 15 ans et de les remplacer par des lanternes qui ramènent la lumière vers le sol.

Le projet est aussi de tester des variateurs de façon à pouvoir baisser l'intensité de la lumière à certaines heures. Les premiers tests seront effectués sur la rocade nord-ouest. « Il y avait déjà eu des variateurs, rappelle l'élu, mais ce n'était pas au point. Ils avaient brûlé. Si le test est concluant, les variateurs seront préférables à l'extinction d'un lampadaire sur deux qui crée des trous noirs ».

En attendant les « LEDs »

Pour aller plus loin, il faudrait passer aux lampes à basse consommation, les « LEDs » (de l'anglais : Light-emitting diode) utilisées pour l'instant surtout en intérieur. Dans les rues de la ville on les utilise pour des points de signalisation ou, par exemple, les panneaux d'information du tramway.

Ces lampes économiques ont une grande durée de vie et demandent moins de maintenance. Mais pour un éclairage des rues, on en est encore au stade de l'expérimentation. Une expérience, cependant, devrait bientôt avoir lieu.

Une charte pour les enseignes

Reste la pollution lumineuse dont la collectivité n'est pas responsable, celle des enseignes allumées la nuit. On sait que l'association Verres luisants est intervenue en éteignant certaines enseignes sur des zones commerciales. « Il y a eu une rencontre avec la chambre de commerce et d'industrie, indique à ce sujet Bernard Vétillard. Une réflexion est menée pour aboutir à une charte qui existe déjà dans certaines villes ».

Les commerçants pourraient aussi être sensibles au fait de jouer « la carte écologie » comme un atout.

Étienne RIBAUCOUR


En colère, l'association les Vers luisants dénonce un éclairage nocturne excessif des jardins publics.

Attention les vers luisants ne sont pas constitués en association mais en COLLECTIF

Ouest France - 28 août 2009

Fermeture oblige, les visiteurs désertent l'Ile aux planches, le parc Théodore-Monod et autres parcs municipaux à 20 h. Et pourtant, ces lieux publics continuent de vivre pendant la nuit grâce aux éclairages nocturnes. Ce qui est loin de plaire à l'association des Verts luisants. Leur constat : à 23 h, réverbères et dispositif lumineux sont toujours en marche dans ces deux endroits.

Dernièrement, cette association en quête de protection de l'environnement, n'a pas hésité à envoyé un courrier à certains élus, concernés par le sujet. En quelques lignes, les Verts luisants dénoncent un éclairage abusif de ces parcs urbains.

Ces derniers agitent le bocal municipal et souhaitent rencontrer le maire du Mans Jean-Claude Boulard, M. Vétillard, vice-président Métropole développement durable ; Catherine Gouhier, adjointe chargé du développement du durable, et M. Breux, adjoint chargé des parcs et jardins. Les Verts luisants demandent également l'extinction pure et simple de ces lampadaires qu'ils jugent polluant, coûteux et inutile.

Mais au fait, pourquoi ces parcs restent-ils allumés toute la nuit ? À la mairie, les réponses divergent. Du côté de Catherine Gouhier, qui a pris connaissance de la lettre, « je n'avais jamais fait attention à ces éclairages. En tant qu'élue Vert, je me sens concernée. La remarque des Verts luisants est judicieuse et mérite d'être exploitée. Des discussions vont être engagées ». En revanche, pour Bernard Breux, qui n'a pas eu encore ce courrier entre les mains, « ces éclairages permettent de mettre en valeur les réalisations intéressantes qui ont été faites, notamment à l'Ile aux planches. À l'heure des économies d'énergie, les échanges sont ouverts. Je suis prêt à rencontrer les Verts luisants ».




COUP de PROJECTEUR sur UNE OPERATION ANTI-NEONS

OUEST FRANCE 20-02-09

Un collectif de « citoyens éclairés » a éteint une dizaine d'enseignes lumineuses mercredi soir, dans la zone commerciale Nord.

Leur message : pensez à couper les lumières le soir.




Un parking sombre, à deux pas de la zone commerciale Le Mans Nord. L'endroit est parfait pour un rassemblement de Vers Luisants. Il est 22 h 45. Ce collectif de « citoyens éclairés » s'apprête à mener sa deuxième opération d'« éteignage ». « Chez nous on éteint quand on part, explique Sébastien, donc on va éteindre pour les commerçants qui ont oublié de le faire. » L'ultimatum est fixé à 22 h. Ce soir, une dizaine d'enseignes lumineuses seront coupées.

Avertissement

Cuisine plus, Bain plus, Animalis, Mod et déco, Style de France, L'Univers du sommeil, Adecco, Castorama... La liste des enseignes ciblées est déjà connue. « On a écrit à 10 magasins pour les prévenir », précise Laurent. De leur point de vue, la démarche est honnête : les commerçants ont été avertis 15 jours à l'avance et rappelés dans la journée. « Maisons du monde nous a dit qu'ils allaient programmer leur minuterie à 20 h et Jean Delatour devrait éteindre à 22 h. »

Pour certains, le message est passé. Mais la plaisanterie n'est pas du goût de tout le monde. « À cuisines Schmidt ils se sont énervés. Tant pis. On les laissera allumés tout seuls. » Pas question de chercher les ennuis. Le commando est pacifique.

Aucune dégradation

Leur seule arme : une « canne à watts ». Comprendre un accessoire muni d'un long manche pour atteindre les boîtiers de contrôle des néons. Sébastien utilise l'essuie-vitre télescopique de son monospace. Le dispositif doit être accessible aux sapeurs-pompiers, il n'est donc pas difficile à trouver. « C'est un jeu d'enfant ! » commente Sébastien, quand Camille, accompagnée de sa mère, vient à bout de l'enseigne de Mod et déco.

Le simple fait de tirer une manette vers le bas permet de couper l'alimentation électrique. Aucune dégradation. Selon les membres du collectif, « il n'y a rien d'illégal ».D'ailleurs, une entrevue avec les gendarmes sur le parking du magasin Besson semble le confirmer. Les représentants de l'ordre qui ne trouvent rien à redire laissent le groupe repartir. Quand ils ont fini avec une enseigne, les Vers Luisants laissent une trace de leur passage : ils collent un tract d'information sur la vitrine.

Action symbolique

« Je tiens à rappeler que notre action est nulle d'un point de vue écologique, plaisante Sébastien. J'ai fait 25 km pour venir. On a utilisé je ne sais combien de litres de carburant. Notre action est purement symbolique. » D'ailleurs, les néons des enseignes lumineuses ne sont certainement pas les plus polluants. Les dispositifs les plus « énergivores » sont les projecteurs qui éclairent les façades ou les éclairages de vitrine. « On ne peut rien faire, c'est contrôlé de l'intérieur, constate Sébastien. C'est pour ça que c'est important de discuter. Quand ça fonctionne, ça va au-delà du simple néon. »

La majorité des magasins éteignent leurs lumières entre 22 h et minuit. Par contre, la Zone Nord comprend un grand nombre de panneaux publicitaires et d'éclairages de parking dans des endroits peu fréquentés le soir. Les Vers Luisants projettent d'étendre leurs actions. Prochain objectif : sensibiliser les municipalités du Mans et de Saint-Saturnin.

Théo ROUBY.
Ouest-France  20 février 2009



Un collectif éteint les enseignes allumées la nuit
Ouest France 24-12-08

Les Vers luisants militent contre les enseignes allumées le soir.

Ils en ont éteint quelques-unes ce week-end.


Ils l'avaient annoncé (Ouest-France des 8 et 14 décembre). Les Vers luisants sont passés à l'action. Samedi, deux membres de ce collectif ont éteint des enseignes de la zone commerciale nord, qui étaient allumées le soir.


Dans un communiqué, ils citent une dizaine de magasins ou de marques.

Comment ont-ils fait concrètement ? « Avec une perche, on peut facilement atteindre l'interrupteur destiné aux secours. Cela ne crée aucun dégât. »

Sur chaque boutique, un petit tract a été déposé : « Nous nous étonnons de constater que l'enseigne de votre magasin reste allumée toute la nuit alors que ce dispositif est on ne peut plus énergivore. »


Les commerçants, eux, ne l'entendent pas de cette oreille : « C'est stupide et cela ne m'amuse pas », peste l'un d'entre eux. « Ils n'ont pas intérêt à faire ça quand je suis là », lâche un autre.


Sébastien Pilet, porte-parole du collectif, assure qu'il continuera,comme il l'a déjà fait, à aller  à la rencontre des respinsables de magasins pour expliquer la démarche de ce collectif.


« Et nous mènerons de nouvelles actions en janvier.»

Les Vers luisants militent contre les enseignes allumées le soir.

Ils en ont éteint quelques-unes ce week-end.


Ils l'avaient annoncé (Ouest-France des 8 et 14 décembre). Les Vers luisants sont passés à l'action. Samedi, deux membres de ce collectif ont éteint des enseignes de la zone commerciale nord, qui étaient allumées le soir.


Dans un communiqué, ils citent une dizaine de magasins ou de marques.

Comment ont-ils fait concrètement ? « Avec une perche, on peut facilement atteindre l'interrupteur destiné aux secours. Cela ne crée aucun dégât. »

Sur chaque boutique, un petit tract a été déposé : « Nous nous étonnons de constater que l'enseigne de votre magasin reste allumée toute la nuit alors que ce dispositif est on ne peut plus énergivore. »


Les commerçants, eux, ne l'entendent pas de cette oreille : « C'est stupide et cela ne m'amuse pas », peste l'un d'entre eux. « Ils n'ont pas intérêt à faire ça quand je suis là », lâche un autre.


Sébastien Pilet, porte-parole du collectif, assure qu'il continuera,comme il l'a déjà fait, à aller  à la rencontre des respinsables de magasins pour expliquer la démarche de ce collectif.


« Et nous mènerons de nouvelles actions en janvier.»



A LA RENCONTRE D'UNE ENSEIGNE

Article Ouest France du 14 décembre 2008 :



Les Vers Luisants à la chasse aux néons

 

Le collectif des Vers luisants ne supporte pas les enseignes allumées la nuit. Il l'a dit au patron d'un magasin « énergivore ».

 

 

« L'idée c'est que, quand on ferme le magasin, on éteint les lumières. Comme quand on quitte une pièce à la maison. » Le collectif des Vers luisants, né au cours d'un stage de désobéissance civile, se mobilise contre les enseignes des magasins éclairées parfois jusqu'à des heures indues, au-delà de minuit.

Gaspillage, dit-il. « Entre 23 h et minuit, pas mal d'enseignes s'éteignent, mais certains magasins sont éclairés une bonne partie de la nuit », explique Sébastien Pilet, après l'avoir vérifié en zone nord du Mans, jeudi soir.


Pourtant un courrier avait été adressé aux responsables de magasins « énergivores » leur demandant , «modestement d'éteindre vos dispositifs lumi­neux la nuit ». Au cas où cette lettre n'était pas prise en compte, le collectif annonçait qu'il se ver­rait « contraint de le faire» lui-même.

 


Hier après-midi, le collectif n'a rien éteint, mais dans cette zone commerciale étranglée de voi­tures, Estelle, Jeff et Sébastien ont rencontré le directeur de Boulan­ger, magasin d'électroménager et de multimédia. Qui reconnaît les faits, mais se défend en évoquant la nécessaire pose d'une minu­terie. « Et ces travaux ne sontpas inscrits sur mon budget 2 009», regrette Guillaume Lunel. « Est-ce que le dernier qui part ne pourrait pas éteindre ? » ré­torque Sébastien Pilet. « 19 h 30 c'est un peu tôt. Il y a toujours un peu de monde dans la zone, ce serait bien d'éteindre vers 22 h, 22h30.» L'image, la publicité et des raisons de sécurité sont ensuite évoquées pour expliquer l'éclai­rage. Toujours est-il que la lettre et la visite du collectif seront  trans­mises au groupe Boulanger.


Les Vers luisants verront bien...

 

Florence LAMBERT.

 


Forum. Au Mans, des citoyens éclairés lance la guerre des néons. Ils demandent aux en­seignes de la zone commer­ciale nord d'éteindre les lu­mières la nuit.

Vous êtes pour ou contre ? Exprimez-vous sur   www.ouest-france.fr

 



Les citoyens éclairés lancent la guerre des néons
OUEST FRANCE 08-12-08
Photo : Philippe Renault
Photo : Philippe Renault

Trop de commerces laissent leurs enseignes allumées la nuit. Après avertissement, un collectif de « citoyens éclairés » promet de faire le noir.

Au moins six enseignes de la zone commerciale nord du Mans ont déjà reçu la mystérieuse lettre. Elle est signée d'un collectif de « citoyens éclairés » : les Vers luisants. Un brin ironique, le courrier relève d'abord que « vous devez peut-être, à titre personnel, vous soucier de la qualité de votre eau et des changements climatiques » et que, pour faire des économies, « vous éteignez la lumière dans les pièces inoccupées. Enfin... chez vous! »

Les Vers luisants s'étonnent alors que « l'enseigne de votre magasin reste allumée toute la nuit ». Ils dénoncent « l'impact sur l'environnement » d'une « consommation excessive et inutile ». Suit un ultimatum explicite : « Pour toutes ces raisons, nous vous demandons modestement d'éteindre vos dispositifs lumineux la nuit. Si éventuellement, nous constations que ceci n'était pas fait dans les quinze jours, nous nous verrons contraints de le faire nous-mêmes. » Bigre...

Quelques bons élèves

Canular d'étudiants potaches ? Activistes de la décroissance ? Terroristes de l'ultragauche ? Pas du tout ! Sébastien Pilet n'est pas un clandestin. Et il ne rêve pas de renvoyer l'humanité à l'âge de pierre. « On veut simplement rappeler des évidences. Laisser une enseigne allumée entre minuit et six heures du matin, c'est du gaspillage, plaide le placide trentenaire. Alors, on veut faire un peu de pédagogie auprès des commerçants et du public. Et si ça ne marche pas, on éteint. »

Le Ver luisant distribue aussi des bons points : « En zone nord, Auchan, Décathlon, Conforama, Toys'R'us éteignent la nuit. Pourquoi pas les autres ? » Une fois la zone nord éteinte la nuit, les Vers luisants comptent bien s'attaquer au centre du Mans. « Les plus mauvais élèves sont les banques, les assurances et les agences immobilières... »

Fondé il y a quelques semaines au Mans, le collectif de citoyens éclairés comprend six membres, âgés de 30 à 60 ans. Un peu léger pour mener des actions nocturnes ? Pas sûr. Car nos Vers luisants sont déterminés. Ils se sont rencontrés fin août, en Sarthe, au cours d'un stage de... désobéissance civile. On y apprend les techniques pour « résister » en restant dans les clous de la loi.

« Il est hors de question de dégrader quoi que soit, confirme Sébastien Pilet. Éteindre une enseigne, c'est sans casse et c'est facile. On connaît la technique. Même s'ils sont de mieux en mieux dissimulés, les boîtiers de commande sont toujours accessibles, au moins pour les pompiers. » La guerre des néons ne fait que commencer.

Patrick ANGEVIN.

 

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